LE SAVIEZ VOUS ?

                    
                              La voie du courage


Sait-on que le mot courage vient du mot latin "cor" qui signifie "coeur" ?
Bien souvent le mot renvoie à l'héroïsme et semble ne pas nous convenir car nous ne nous reconnaissons pas dans le rôle du héros.
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Être courageux c'est voir avec son coeur, écouter cette petite voix qui sait ce qui est bon pour nous. Est-ce que ce choix est le bon ? Si je dis oui c'est du fond du coeur.

La voie du coeur c'est la voie du courage, c'est vivre ce qui vient, c'est l'insécurité, l'amour, la confiance. La vie présente des dangers, mais il faut prendre des risques pour avancer.

Le mental raisonne, analyse, questionne et c'est utile mais sans une petite part de folie nous risquons de nous restreindre, de rester dans le passé, dans le connu. 

                                                                                                                                              - Osho -
                                                          


Notre attitude face à la mort

Si elle a varié au cours de l'histoire, notre attitude face à la mort n'a pas toujours été aussi distante.

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Ainsi, au Moyen Age, vit-on une mort consciente, de préférence dans son lit (la thématique du lit de mort est omniprésente). Le mourant est averti qu'il va mourir et accepte sa mort ; il peut ainsi prendre ses dispositions sur tous les plans, du plus concret au plus subtil. La fin de vie donne lieu à un cérémonial, codifié, en lien avec la tradition religieuse. 
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C'est une véritable préparation spirituelle qui comprend plusieurs étapes : le regret de la vie, la demande de pardon du mal qu'on a fait, la recommandation à Dieu de ceux qui survivent, la prière (pénitence) et l'absolution. Ce protocole est public : le lit du mort est entouré d'une assistance souvent fournie et inclut les enfants. La mort est acceptée paisiblement, sans drame excessif. Elle fait partie de la vie : c'est la mort apprivoisée.

Par la suite, les choses évoluent, notamment en raison de l'émergence de l'individualisme qui renvoie la mort à l'échec de l'homme ; elle devient peu à peu une ennemie.

A partir du XVe-XVIe siècle, elle exerce pourtant une certaine fascination ; Eros et Thanatos se rejoignent ... pour mieux sublimer la mort. Une sorte de culte romantique qui va crescendo jusqu'au XIXème siècle. Une fois érotisée, la mort acquiert le statut d'un objet "hors la vie". Si on la fantasme, on la rejette dans la réalité.

Le XXème siècle bouleverse profondément la donne : la mort devient tabou. 
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Dès la moitié du XIXème siècle, se pose la question de savoir s'il est bien nécessaire de révéler au malade la gravité de son état de santé, pour l'épargner, mais aussi pour épargner son entourage. La mort ne doit pas s'immiscer dans la vie ! Elle est ensauvagée (Philippe Ariés - Essais sur l'histoire de la mort en Occident, du Moyen Age à nos jours).

Dès lors, l'acte de mourir ne relève plus du communautaire, ni du prié : il appartient au monde médical. Déni et médicalisation contribuent au fait que l'on meurt de plus en plus fréquemment seul, dans l'univers aseptisé de l'hôpital, sans avoir la plupart du temps confié ses dernières volontés à ses proches. Des proches qui s'avèrent eux mêmes souvent absents des ultimes instants, parce qu'ils ne sont pas préparés ou trop effrayés par la fin de vie. Ce refus de la mort concourt à la perte de sens actuelle. Sans avoir conscience de la mort, quel poids, quelle teneur donner en effet à la vie ?

"Quand la mort arrive : une enquête à la frontière de la vie Stephane ALLIX et Carine ANSELME" - (Éditions de la Martinière - Avril 2013 - ISBN 9782732452142)


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Qu'est ce que le temps ?     -     "Laisser le temps au temps"

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Attendre, c'est laisser faire le temps. N'est ce pas la pire des démissions ? 
Non. Car le temps qui passe, c'est de la vie qui cherche une voie pour se faufiler et couler à nouveau.


 
 
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L'évolution biologique le montre bien : le temps n'est rien d'autre qu'un immense effort de la vie pour frayer un chemin entre mille morts possibles : la voilà, la vie, qui soulève ici la matière, obtient d'elle des nageoires, une peau, des ailes ou des pétales ; la voilà qui se dresse dans la fleur, s'envole dans l'oiseau, palpite dans le cœur et la pensée de l'homme.

Le temps, c'est l'art de la vie pour inventer sans cesse des solutions aux obstacles qui se présentent, afin d'obtenir du milieu ou de la matière dont sont faits les corps ce qui le fera croître.
 
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Laisser le temps au temps, c'est laisser à la vie le temps de resurgir.


- d'après le livre de Martin STEFFENS "La vie en bleu" -
- (Pourquoi la vie est si belle dans l'épreuve) - 
(Éditions Marabout -  05/02/2014 - ISBN : 2501084454)





 
Qu'est ce qu'être humain ?

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"Le mot humain vient du latin "humus" qui signifie "terre". 

Être humain c'est n'être ni ange ni bête : les pieds sur terre toujours, mais pour lever la tête et regarder le ciel. 

L'être humain, c'est la station verticale. Telle est la vraie "humilité", autre mot dérivé de "humus" : c'est avoir le sens du ciel, tout en sachant la terre d'où on vient."

 
- d'après le livre de Martin STEFFENS "La vie en bleu" -
- (Pourquoi la vie est si belle dans l'épreuve) - 







 
Qu'elle est l'origine de certains mots liés au deuil ?


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Lors d'un décès, nous rencontrons avec le travail des Pompes Funèbres, un certain nombre de mots aux quels nous ne sommes pas habitués et dont nous ne connaissons pas toujours bien le sens. Voici pour information, une petite explication de texte tirée du livre de Guillaume BAILLY, intitulé : "Mes sincères condoléances". (Éditions de l'Opportun - ISBN 978-2-36075-327-7)




Pompes Funèbres


Le mot "Pompe" vient du latin "pompa"qui signifie : cortège procession, et apparat.
Le mot "Funèbre" vient du latin "funebris" qui signifie : funèbre, triste, lugubre.


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Croque morts 


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Selon la légende populaire, ce mot viendrait du fait que les employés des pompes funèbres, afin de vérifier si la personne était bien décédée, leur mordaient violemment l'orteil. 

En vérité, l'origine du mot "croque morts" remonte au 13ème siècle, lorsque l'Europe était ravagée par une épidémie de peste. Les cadavres étaient alors jetés dans la rue. Des mendiants ou des prisonniers furent employés afin de ramasser les corps et de les mettre en fosses communes.

Afin de se protéger de la contagion, on utilisait de longs bâtons, munis de crochets de bouchers, appelés aussi "croches". On dit alors qu'ils "croquaient les morts".





Mise en bière

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Comme l'origine du mot "croque morts", l'origine du nom "bière" pour désigner le cercueil vient des épidémies de pestes. Une fois que les convoyeurs de cadavres avaient crochés leurs morts, ils les chargeaient sur des petites charrettes appelées "bierra" du francique "bera" qui signifie "brancard".




Corbillard


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Toujours pendant les épidémies de peste du 13ème siècle, les corps amoncelés dans Paris posaient un véritable problème. Des fosses communes avaient été creusées entre Paris et la ville de Corbeil. Pour évacuer les corps, on utilisait alors un bateau qui faisait la liaison entre Paris et Corbeil et qu'on appelait le "corbeillard".
Ce nom fut ensuite étendu à tous les transports funéraires et devint "corbillard".  



Obsèques

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"Obsèques" est formé du mot latin "obsequiae", venant lui même du latin exequiae. 
"Obsequiae"  signifie "cortège" et "exequiae" désigne la "pompe funèbre".



Il est à noter que que le mot "obséquieux" a la même racine. Cela vient du fait que, par foi ou par superstition, en fonction des âges, on se refusait à dire du mal d'un mort, optant au contraire pour une éloge exagérée, voire irréaliste. 



Deuil


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Le mot "deuil" vient du latin "dolus", "la douleur". On retrouve sa trace au 10ème siècle, sous la forme "dol". Le mot a évolué selon les régions jusqu'à l'unification lexicale et a été rebâti sur la base de "oeil".
Dans son sens premier, il désigne la période dite du deuil où les proches doivent marquer de façon traditionnelle leur peine par signes ostensibles (tels que les vêtements noirs ...).

Mais "deuil" a pris, au fil du temps, d'autres sens : l'officiel est "période de peine sociale marquée lors de la perte du défunt".
Par métaphore, il désigne la perte elle-même : "nous avons un deuil dans la famille" sera entendu comme "nous avons eu un décès (récent) dans la famille."

Vous trouverez plus de détails et d'informations en vous reportant à l'onglet "le deuil" .


 


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